Liberté pédagogique.

▪ En 2017, il faudra revoir la définition légale de la liberté pédagogique. C’est un droit, qui doit être assorti de devoirs. Le premier est une maîtrise des savoirs et une expérience confirmée. Le second est de ne pas nuire, donc de ne pas adopter des pédagogies dont la nocivité est prouvée.

▪ Dans la mesure où l’on conçoit l’existence d’une véritable équipe pédagogique dans un établissement autonome ou libre, la liberté pédagogique doit être attribuée à l’établissement. Car il est exclu que les élèves soient soumis à des pratiques en contradiction d’une année à l’autre, comme c’est parfois le cas actuellement..

Mise en perspective.
 ▪ Dans le secteur privé, dès que la liberté pédagogique sera réelle à partir de 2020, et que donc la tutelle de l’Education nationale aura disparu, on peut escompter un mouvement rapide pour exclure les méthodes constructivistes et généraliser les méthodes efficaces.
Les pratiques pédagogiques sont aussi un domaine ouvert à l’innovation, et les établissements privés prendront part à ce mouvement.

▪ Dans le secteur public, à la très forte inertie, on peut escompter la même évolution pour les établissements autonomes.

Pour les autres, on pourrait envisager d’interdire les méthodes constructivistes ou mixtes, mais cela risque d’ouvrir des conflits internes.
Cependant, pour les 40 % d’élèves en fort retard, l’abandon des pédagogies et pratiques nocives s’imposera comme élément d’un ensemble de dispositions.

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