Une ambition nationale : ramener notre enseignement primaire et secondaire au niveau des meilleurs dans le monde.

C’est nécessaire pour assurer l’avenir de la France dans la compétition internationale, et pour assurer la cohésion de notre société.
Mise en perspective.
Cet objectif exige des efforts soutenus pendant 30 40 ans, pour remonter la pente que descend notre enseignement depuis plus de 40 ans, et au-delà car d’autres pays poursuivront leur progression.
Au cours du prochain quinquennat, des dispositions devront être prises pour entamer la remontée, et pour entraîner naturellement la poursuite des efforts au-delà de 2022. Il faudra pour cela trouver les modalités politiques telles qu’une alternance en 2022 ne se traduise pas par à un retour en arrière.

▪ Création d’un ministère de l’Instruction Publique (obligatoire), couvrant tous les enseignements publics ou privés.
Vote d’une loi portant l’obligation à 18 ans, année charnière puisque, avant 18 ans, l’État, avec les familles, a une responsabilité majeure des enfants et adolescents, alors qu’à 18 ans, les citoyens, par définition dotés de discernement, sont responsables de leurs orientations et actions.

Deux impératifs : exigence et excellence.

 On n’atteindra pas le meilleur niveau mondial sans que ces deux impératifs soient imposés tant aux élèves qu’aux enseignants.
L’exigence est un devoir à l’égard des élèves défavorisés au départ dans la vie. Elle est aussi le moteur qui propulsera les plus capables d’entre eux au niveau le plus haut. Elle est nécessaire pour élever fortement leur niveau moyen, condition de l’accession de notre enseignement au meilleur niveau mondial.
L’excellence – au niveau mondial – implique d’abord l’adoption et les moyens d’une politique d’amélioration continue de la qualité de l’enseignement.
Cela ne s’applique pas qu’aux disciplines académiques, mais à toutes les activités, comme les enseignements artistiques ou professionnels.
Les impératifs d’exigence et d’excellence auront pour conséquence la généralisation progressive de la sélection et de la reconnaissance du mérite.

▪ Les principes d’exigence et d’excellence devront être affirmés et certaines dispositions pratiques pourront être prises.

Par exemple, il faudra trouver une suite adéquate à l’expérience de l’internat d’excellence.

Quant au mérite, dans un premier temps, il faudra veiller à ne pas défavoriser encore plus les élèves victimes de la débâcle de l’enseignement primaire.

Primauté absolue de la transmission des savoirs.

Les savoirs sont très divers, et le développement harmonieux de la personnalité implique des apprentissages divers.
Cependant, un minimum culturel – représenté par ce que l’on appelle aujourd’hui les « fondamentaux » doit être défini à divers stades de la scolarité obligatoire. Tant que les élèves n’ont pas atteint le minimum, l’enseignement des fondamentaux demeure obligatoire.

Dans les autres domaines – intellectuels, artistiques, techniques, manuels, sportifs – des options doivent être offertes aux élèves selon leurs capacités et les possibilités de chaque établissement.
La persévérance de l’effort dans une option doit être la règle : pas de « zapping ».

Corollaire : juste place doit être faite aux valeurs morales, humanistes et républicaines.
Les valeurs morales ne doivent pas être l’objet d’un enseignement systématique, dont l’efficacité est douteuse, alors que la perte de temps est certaine.
La transmission des valeurs procède d’abord de l’exemple des adultes – parents et enseignants – ensuite de l’expérience vécue par les élèves dans les établissements scolaires : respect mutuel, laïcité, respect des signes extérieurs de la République, connaissance des grandes figures morales…

Nota : commenter des maximes peut être utile, mais doit être une option laissée aux enseignants.

Mise en perspective.

▪ Dès 2017, publication de nouvelles directives concernant :
– la tolérance zéro à l’égard des transgressions des valeurs morales et des règlements intérieurs par les parents et les élèves
– le rétablissement du temps scolaire consacré à la transmission des savoirs, par la suppression des diverses pratiques telles que l’enseignement pluridisciplinaire, les « valeurs de la République », les sorties scolaires généralisées, la pratique des débats et du travail en groupe ; ces pratiques seront laissées à l’initiative des enseignants expérimentés pour les élèves sachant s’exprimer en français et penser avant de parler.

▪ L’application effective de ces directives, de pair avec le rétablissement de l’autorité de tous les enseignants, prendra des années. Cependant, une application même limitée contribuera à l’amélioration de la qualité de l’ensemble.

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