Bilan de la mise en oeuvre des programmes 2008 de l’école primaire

Rapport de l’Inspection Générale – juin 2013

Le rapport met en évidence la principale faiblesse de l’enseignement primaire : d’énormes lacunes dans la formation des maîtres, que ce soit dans les savoirs disciplinaires ou dans leurs conceptions de la pédagogie. En français et en maths, leur volonté de suivre les programmes est entravée par la difficulté qu’ils ont à comprendre l’esprit des programmes, ce qui les conduit parfois à des interprétations surprenantes.

Le rapport conclut à la nécessité de ne pas bouleverser les programmes 2008.

Un rapport utile

Ce rapport a été demandé par le ministre pour informer le nouveau Conseil Supérieur des Programmes qui doit incessamment définir de nouveaux programmes, Vincent Peillon partant du principe que tout ce qui a été fait entre 2002 et 2012 doit être réformé.
Le groupe des Inspecteurs Généraux (IG) chargé de cette mission a questionné d’une part les Inspecteurs de l’Education Nationale (IEN), d’autre part un échantillon d’enseignants, enfin procédé à l’analyse d’un certain nombre de documents « produits » par les élèves et les enseignants.
Nous limitons notre commentaire aux chapitres 1 – L’enseignement du français,  3 – L’enseignement des mathématiques  et 8 – Bilan et préconisations.

NOTA. Le rapport peut être téléchargé ici. Nous en recommandons la lecture aux personnes qui souhaitent approfondir l’un des aspects majeurs du drame national qu’est l’état de notre système d’enseignement. En effet, ce rapport est lisible par les profanes. Il fourmille d’exemples, citations, témoignages ; il donne la parole aux instituteurs.
L’impression est accablante. On pourrait croire que les rapporteurs font preuve d’un pessimisme exagéré, ou bien qu’ils ont influencé leurs subordonnés. Malheureusement non, car tout cela est cohérent avec ce que l’on connait du savoir réel des élèves.

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