Son fondement est la distinction d’une part entre les sexes biologiques et les images (stéréotypes) qui leur sont attribuées dans notre culture, et d’autre part les comportements et représentations qui échappent à cette classification binaire.

Définition :

La théorie du genre s’attache aux conditions culturelles qui commandent les préférences individuelles, et à la liberté et la diversité qui se manifesteront lorsque les préjugés auront été éradiqués.

L’acceptation ou le rejet de cette théorie sociologique et physiologique peut avoir des conséquences directes pour les personnes. Mais ce qui nous intéresse ici, ce sont les incidences sur les enfants et adolescents de son installation dans le système d’enseignement.

L’Education Nationale n’enseigne pas cette théorie en tant que telle (à supposer qu’elle soit suffisamment bien construite pour être enseignée), mais elle veut en faire le fondement de l’éducation à la sexualité.

La théorie du genre n’est plus affirmée comme elle l’a été dans un passé récent ; elle est transposée en objectif de  « lutte contre les stéréotypes de genre » qui est un objectif d’éducation. Elle est aussi masquée par des expressions jugées acceptables par la majorité des Français

– égalité femmes – hommes

– lutte contre l’homophobie.

Il faut noter que, selon divers auteurs, le sigle LGBT peut être enrichi d’autres genres : I comme intersexe (hermaphrodite), Neutre, « Queer » (en recherche) etc… Certains partisans de la théorie envisagent une multiplicité des genres, et la possibilité pour les personnes de changer de genre au cours de leur vie.

Le genre, l’identité de genre sont, dans la théorie, propres à une personne. Mais en fait cette théorie a de fortes conséquences sur la famille – et c’est sans doute son objectif principal.

Il s’agit de substituer à la famille traditionnelle stable, refuge en cas de coups durs, une « famille » multiforme, évolutive : la famille Arc-en-ciel.

Cela entraîne de lourdes conséquences pour les enfants, que l’on veut libérer, dès le plus jeune âge, des stéréotypes de la famille traditionnelle.

Ce n’est donc pas à titre de plaisanterie que l’on apprendra aux petits enfants qu’une famille peut comprendre par exemple deux pères (pourquoi pas de sexe féminin ?) ou deux mères (pourquoi pas de sexe masculin) ou de plus de deux adultes, comme on le voit dans des livres tels que « J’ai deux mamans ».