Vous avez reçu nos courriers où nous vous présentions les projets de Lire-Écrire pour 2012. Pour pouvoir les lancer et tenter d’obtenir des avancées décisives dans l’enseignement de la lecture en France, nous vous avons sollicité pour un soutien financier. Ce n’est jamais facile de demander de l’argent, mais nous ne pouvons faire autrement si nous voulons poursuivre nos efforts.
Vous avez répondu à notre appel, et sur les 15 000 euros que nous estimions nécessaires, vous nous avez fait parvenir 9 000 euros. Il ne nous manque plus que 6 000 euros. Nous vous remercions bien sincèrement de la confiance que vous nous témoignez.
Ces sommes peuvent sembler dérisoires par rapport à la tâche qui nous attend. Mais, nous n’allons pas révolutionner l’Éducation Nationale. A Lire-Écrire, nous avons toujours parié sur Internet, sur l’information qui circule grâce à ce moyen peu coûteux. Et nous avons gagné ce pari car régulièrement, nous recevons les remerciements de parents qui, grâce au site, ont su bien réagir aux difficultés de leurs enfants. Nous savons aussi que sur le sujet de l’enseignement de la lecture, le site, fréquemment consulté, est devenu une référence. Lorsqu’un journaliste s’intéresse de près à ce sujet, il n’omet pas de nous contacter.
Nous faisons peu de bruit sur tout cela car ce serait gaspiller nos moyens. Nous essayons de rester très au contact des réalités. C’est dans les salles de classe que l’avenir de cet enseignement se joue, pas sous les lambris des ministères.
Malgré cela, nous nous efforçons de maintenir un lien avec les décideurs, les conseillers des différentes institutions qui ont un mot à dire sur l’École. Nous échangeons régulièrement avec tous ceux qui travaillent sur le sujet dans les diverses associations qui animent le débat sur l’école. Nous rencontrons des députés et des sénateurs. Ces efforts nous permettent de mesurer l’état d’information – et souvent d’ignorance – dans lequel se trouvent nombre de personnes.
Le débat sur l’enseignement de la lecture est souvent étouffé par ceux qui ont intérêt à ce qu’il n’existe pas. Certains spécialistes en la matière ont trop d’intérêts financiers dans les méthodes qu’ils ont promues. Alain Bentotila, spécialiste de l’illettrisme, à qui les gouvernements successifs demandent des propositions pour améliorer l’enseignement de la lecture, est le même qui diffuse la méthode mixte « Un monde à lire » dont de nombreux parents s’inquiètent des conséquences sur leurs enfants. Méthode d’autant plus problématique qu’elle est récente, joliment faite et appréciée des enseignants. D’autres personnes bien placées au Ministère ou dans les centres de recherche ont à gérer ce type de conflit d’intérêt : peut-on demander à quelqu’un qui gagne de l’argent avec une méthode de lecture de faire des recommandations sur l’enseignement de la lecture, à quelque niveau que ce soit ?
Nous ne dénonçons pas ces personnes qui ne font qu’utiliser les espaces de liberté qui leur sont laissés. Mais, nous pensons que nos gouvernants devraient écouter les enseignants plutôt que ces experts qui, pour certains, ont bien du mal à reconnaître leurs erreurs passées ou présentes. C’est pour faire vivre ce débat que nous avons contribué à la création du collectif Permis de Lire ! Et nous irons présenter nos propositions aux candidats à la présidentielle afin qu’ils prennent des engagements précis dans ce domaine.
Notez dans votre agenda la date du 8 février 2012. Nous participons à Paris à une journée complète consacrée aux moyens d’améliorer l’enseignement de la lecture. Le titre de la journée « Vaincre l’illettrisme, ça commence au CP » pose bien le cadre.
Nous vous tiendrons informés des avancées de nos divers projets. Dans l’attente, nous vous souhaitons de très joyeuses fêtes de fin d’année.
Jusqu’au 31 décembre, vous pouvez faire un don qui sera déduit en partie de votre impôt 2012. Vous pouvez réaliser ce don en ligne ou nous adresser un chèque par voie postale.
Vous pourrez déduire 66% de ce don de votre impôt à payer en 2012. Ainsi, un don de 90 euros ne vous aura coûté en réalité que 30 euros.
Avec nos plus vifs remerciements.
Frédéric PRAT
Président de Lire-Écrire
Membre du bureau de Permis de Lire !www.permisdelire.fr
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Si vous ne pouvez pas nous aider financièrement, prenez, s’il vous plait, quelques instants pour signer le manifeste de Permis de Lire ! et le diffuser autour de vous. C’est très important !
