Chers amis,  

En 2010, nous écrivions ceci :

Nous publierons bientôt des résultats de notre enquête sur l’enseignement de la lecture. Nous avons reçu des centaines de témoignages de parents inquiets et même révoltés par les méthodes de lecture de leurs enfants. L’expression « méthode catastrophique » revient très souvent. L’enseignement donné à leurs enfants est vécu par certains comme un scandale et une injustice. Nous sommes loin de ceux qui, n’y connaissant pas grand chose, affirment régulièrement que le choix de la méthode de lecture n’est pas important.
Oui, il y a encore des méthodes « déplorables » dans les classes, telles « Abracadalire » et « Ribambelle » fréquemment citées dans cette catégorie. Oui, il y a des endroits où les enfants n’ont encore fait aucun travail alphabétique à Pâques. Oui, il persiste d’incroyables inégalités entre les écoles et le droit d’apprendre à lire n’est pas assuré partout.

Cette situation a heureusement évoluée depuis 2010. Mais, même si les instructions officielles de l’éducation nationale sont très clairs, nous savons que les méthodes évoluent peu dans les classes. Voici un témoignage récent :

Expatriée en Asie mes enfants sont inscrits au lycée français qui jouit d’une très grande renommée fondée en particulier sur ses bons résultats. Or je découvre en cette rentrée 2019 que la méthode de lecture de CP est complètement globale (Chut je lis) !!! Je ne pensais même pas que c’était encore possible ayant suivi avec coeur les débats suscités par le ministre Blanquer.

Face à cette situation, il nous faut continuer à informer plus de parents et répondre à leurs inquiétudes. Il nous faut aussi agir pour s’assurer qu’une formation de qualité soit donnée à tous les maîtres en responsabilité dans les classes de GS, CP et CE1. Pour cela, nous avons besoin que nombreux parmi vous rejoignent Lire Écrire.

Adhérer à l’association Lire Écrire, c’est nous donner les moyens de peser sur cette question. Lire Écrire doit pouvoir multiplier rapidement son nombre d’adhérents par 10.
Nous avons acté le principe d’une adhésion réduite fixée à 15 euros pour permettre au plus grand nombre d’adhérer. Cette adhésion est déductible des impôts. Si vous payez des impôts, adhérer à Lire Écrire ne vous coûtera que 5 euros.

Nous savons que de nombreuses personnes soutiennent moralement Lire Écrire. Nous aimerions les voir aller plus loin et s’engager à nos côtés. Les adhérents sont informés régulièrement de nos actions et invités à y participer dans la mesure de leurs possibilités.

A votre adhésion, vous pouvez ajouter un don pour soutenir nos projets et notamment le développement de notre nouveau site : nous voulons accompagner au plus près les parents avant que leurs enfants ne rencontrent des difficultés à l’école et continuer à encourager les enseignants. 

Si vous n’avez pas l’habitude d’adhérer à une association, ou si vous n’en voyez pas l’intérêt, vous pouvez faire un don simple ou prendre juste le temps d’informer autour de vous une ou deux personnes susceptibles d’être intéressées par notre action. Nous n’engageons aucun frais pour la recherche de fonds et nous comptons uniquement sur votre capacité à relayer nos appels. Pour garder notre liberté de parole, nous ne recevons aucune subvention publique.

Nous espérons que vous entendrez cet appel et que vous pourrez y répondre favorablement. Proposez aussi à vos amis de visiter le site Internet.

Avec nos plus vifs remerciements.
Frédéric Prat
Président
Pour adhérer : https://www.lire-ecrire.org/devenez-adherent-de-lassociation-lire-ecrire/

Pour faire un simple don : https://www.lire-ecrire.org/lassociation/faire-un-don/

Témoignages reçus suite à l’enquete sur l’enseignement de la lecture

Lorenzo savait parfaitement lire à 4 ans. Il a appris avec moi (sa mère) à la maison et avec une méthode syllabique, je tenais à ce qu’il sache lire avant d’entrer au CP. Je suis enseignante au lycée et je vois bien trop d’adolescents ne sachant ni lire, ni écrire correctement, je n’ai plus aucune confiance en l’école primaire pour apprendre à lire aux enfants.

– Dans son école, deux maîtresses : l’une avait une méthode déplorable « Abracadalire », l’autre travaillait avec la méthode de Wettstein-Badour: difficile de faire un plus grand écart! La première avait des tas de difficultés avec les parents et les enfants qui ne parvenaient pas à lire et tout le monde voulait avoir la seconde maîtresse! Le combat continue! Bravo à vous !

– Aucun regret pour avoir appris à nos enfants à lire avant la rentrée en CP : la méthode n’est toujours pas syllabique, les enseignants évitent le sujet en se dirigeant vers les éditeurs qui ne suivent pas les directives et les directeurs d’établissement évoquent le manque de budget pour acheter de nouveaux livres !
– Je regrette de n’avoir pas su insister pour qu’il ait des bases sûres en lecture

avant son entrée en CP, il a été complètement désarçonné par cette méthode semi-globale à son entrée en CP et semblait avoir tout oublié. Il a du tout reprendre au premier trimestre de CE1 avec la méthode Boscher dans une petite école hors contrat qui l’a « sauvé ». Pour les autres enfants, je ne ferai pas la même bêtise et je sais où les scolariser. Merci de votre « combat » !!!

– A la fin du CP, il ne savait pas lire, ne connaissait pas l’alphabet correctement, mais connaissait par coeur ses livres d’apprentissage. J’ai du le retirer de l’école en CE1, pour lui apprendre à lire à la maison.

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