L’éditeur annonce que « La Nitendo DS devient l’ardoise magique des temps modernes pour apprendre à lire et à écrire ! ». Ce qui contribue aux qualités de la méthode de lecture Boscher, peut-il se transposer dans l’univers du jeu vidéo ?
Il semble bien qu’il faut répondre non. Une institutrice qui utilise la méthode Boscher en classe, nous donne son impression :

… Je n’ai pas retrouvé tout ce qui fait la force de la méthode « papier »: la progressivité de l’apprentissage.

En lecture, les exercices sont douteux: « trouve le mot qui commence par la lettre -e-« , la réponse étant escargot! De plus, je ne vois pas l’intérêt de faire trouver des mots commençant par la lettre « p » ou « d » … si on n’a pas appris au préalable à l’enfant à repérer le bruit de chaque lettre. A l’étape suivante, on trouve une belle faute d’orthographe: fraises avec un « s » alors qu’il n’y a qu’une seule fraise sur l’image.

… De plus, je suis très gênée que la méthode apprenne à tracer le 9 en commençant par le bas ou le 5 en un seul geste en commençant en haut à droite (en faisant ainsi, on finit toujours par avoir des élèves qui font des 5 en forme de S).

Dans la partie calcul, j’aurais préféré 2 plus 3 « égalent » 5 plutôt que « égal ». On ne retrouve pas non plus l’originalité de la méthode Boscher qui aborde en même temps les 4 opérations. Ici, il n’est pratiquement question que d’addition.

Surtout, le gros reproche à faire est qu’il n’y a aucune leçon et aucune progression logique dans les exercices.

C’est un jeu qui peut amuser un temps un enfant qui sait déjà lire mais n’espérez pas apprendre à lire à votre enfant avec ce jeu.

Le livre accompagné du cahier de lecture reste une solution beaucoup plus sûre. « 

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