Le socle commun est né en 2005, informe et non viable. Il s’est maintenu dans le flou et l’illusion des discours, particulièrement depuis la fin de 2014.

Sa concrétisation a été définitivement abandonnée par Najat Vallaud-Belkacem – voir à ce sujet A la recherche du socle commun/Dissolution

Un minimum.

S’il faut abandonner l’expression « socle commun », il faut garder l’idée de définir un niveau « plancher » de savoir et de savoir-faire, et en assurer un contrôle effectif.
Car l’obligation scolaire de 6 à 16 ans n’est aucunement justifiée si elle n’assure pas, au  moins, un savoir maîtrisé par, sinon tous, du moins 90 % des élèves, quels que soient leur niveau social et culturel au départ dans la vie.
La difficulté de définir ce niveau minimum n’est pas insurmontable, à au moins 3 stades : CP – fin de CM2 – fin de 3ème.
Il faudrait ensuite s’assurer que l’objectif ainsi défini est réalisable, car déjà réalisé dans certaines classes et certains établissements, représentant les divers milieux sociaux, sans sélection trop importante à l’entrée.
La passation des examens correspondants ne présente pas de difficultés particulières, car les épreuves doivent être simples et courtes. Cependant l’oral est indispensable.

Un optimum

Il est évident que l’obtention générale d’un minimum ne suffit pas à justifier l’obligation scolaire.
 Il faut que le système d’enseignement assure aussi un niveau d’excellence pour une proportion notable – par exemple 10 % – de l’ensemble des élèves, quels que soient leur niveau social et leur environnement culturel au départ dans la vie.
cela, il faudra donc définir un niveau « optimum », l’optimum résultant d’une association de trois caractéristiques
– l’excellence
– la nécessaire diversité des critères, reflétant la diversité réelle des élèves, non seulement admise, mais affirmée
– un nombre d’élèves significatif
En effet l’idée d’excellence est très large : peut-être pourrait-on définir ce niveau comme l’association d’un ou plusieurs véritables points forts, associés à une culture générale en rapport avec l’âge des élèves à chaque stade (CM2 – 3ème).
(La définition d’un optimum à la fin du CM2 sera évidemment moins précise).
La définition de ces niveaux suppose des choix difficiles. La passation des examens sera assez lourde, mais elle pourrait être limitée à 20 % des élèves en ordre de grandeur.
L’obtention de ces deux niveaux, au premier et dernier décile, devrait entraîner mécaniquement de bons résultats aux niveaux intermédiaires, à condition que les établissements ne faussent pas volontairement les conditions de l’enseignement, pour obtenir de bons résultats aux examens.
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