Quand le départ global est un grand pas en arrière (2007)

Catherine TOSTE, orthophoniste, auteur du manuel "Vous avez dit LECTURE  ?" que nous présentons sur ce site, nous transmet la lettre ci-dessous, que nous publions avec l’accord de son auteur.

« Mon fils est rentré au CP avec de solides bases acquises en maternelle et à la maison (par des exercices de lecture à partir de la méthode Boscher). Or, depuis un mois, il travaille la lecture avec le livre "Ratus" et je constate qu’il ne progresse plus et même, maintenant, il se met à "deviner" les mots ou alors il propose jusqu’au succès plusieurs mots ressemblant à celui qui est écrit.

En fait, il ne fait plus l’effort de déchiffrer méthodiquement comme il le faisait encore cet été lorsqu’il rencontrait un mot difficile ou un peu trop long. Pire ! Il connaît les 10 premières pages de "Ratus" par cœur !

Cependant, la maîtresse de mon fils pratique (semble-t-il) une méthode mixte car les élèves possèdent un cahier de lecture où sont collées des séries de syllabes qu’ils doivent réviser tous les soirs. Ce mélange des deux méthodes est-il profitable ?

Je ne suis pas la seule à m’inquiéter, d’autres parents sont dans la même situation et s’interrogent mais nous sommes désarmés ou plutôt perdus face, d’un côté, aux directives de ministre et, de l’autre, à des habitudes pédagogiques auxquelles certains ne sont pas prêts à renoncer. »

                                                                                  Nathalie Langevin

NDLR : Répétons-le. Mélanger départ global et alphabétique, deux approches rigoureusement incompatibles, n’est pas profitable : c’est nocif pour un grand nombre d’enfants.

Pour rester informé, je m'abonne à la lettre

(Visited 1 times, 1 visits today)

Pin It on Pinterest