Un ultime vote des députés, a permi l’adoption ce mercredi 24 Juillet, du projet de loi instaurant dans les écoles maternelles et primaires un service minimum d’accueil en cas de grève ou d’absence "imprévisible" d’un professeur.
Ce projet de loi répond à la volonté exprimée par le Président de la République de concilier deux libertés : la liberté de faire grève reconnue par la loi aux agents de la fonction publique en cas de désaccord avec leur employeur et la liberté de travailler. Or, cette dernière liberté n’est pas respectée lorsque les mouvements de grève au sein de l’éducation nationale contraignent les parents à assurer eux-mêmes la garde de leurs plus jeunes enfants.
Si au coeur du débat de cette loi nous avons entendu les défenseurs du droit de grève des enseignants, ceux du droit au travail des parents, des communes craignant de devoir financer un nouveau service, du devoir de garde des écoles, il aurait été souhaitable que le devoir d’instruction des enfants soit mis en avant.