Rien ne presse !
Cependant, une autre catastrophe menace la majorité des adolescents, et compromet leur avenir : il s’agit du naufrage de l’enseignement du français. Car, depuis des décennies, on assiste à l’abaissement régulier des exigences des programmes et à la diminution des horaires consacrés au français. On peut y voir deux causes principales. D’une part, l’idéologie de l’égalitarisme, exacte négation de l’égalité des chances : il est plus facile d’égaliser par le bas. D’autre part, la persévérance dont fait preuve l’Education Nationale pour nier ses échecs et les maquiller par l’abaissement continu du niveau des examens. A l’un des bouts de la chaîne, la situation que l’on sait en lecture et écriture. A l’autre bout, des étudiants à qui l’on n’a appris, ni à rédiger dans un français correct, ni à connaître la littérature française : ils ont été privés des moyens les plus éprouvés de structurer sa pensée et de l’exprimer clairement.
Voir aussi :
> Madame Weinland
> Déclaration de l’Académie française
> Le français d’étudiants …
> L’enseignement du français à la dérive