Les enseignants favorables aux réformes de la rentrée, sceptiques sur leur mise en oeuvre (2006)
81 % des enseignants, 92 % des parents d’élèves et 93 % des chefs d’établissements estiment que la rentrée s’est déroulée dans d’assez bonnes ou de très bonnes conditions, d’après une enquête sur "l’état d’esprit au lendemain de la rentrée scolaire" réalisée du 5 au 9 septembre par l’institut de sondage TNS-Sofres, auprès d’un échantillon national de 700 enseignants, 300 chefs d’établissements et 500 parents d’élèves. L’étude a été commandée par le ministère de l’éducation nationale.
Les mesures entrant en application cette année – notamment le socle commun des connaissances et compétences, le soutien personnalisé et la découverte professionnelle – sont bien accueillies par les enseignants et les parents d’élèves interrogés. L’obligation d’abandonner la méthode globale est considérée comme une bonne mesure par 63 % des enseignants interrogés. La question de l’apprentissage de la lecture avait pourtant suscité la colère des principaux syndicats d’enseignants lorsque le ministre de l’éducation, Gilles de Robien, avait déclaré, en décembre 2005, qu’il fallait "abandonner une fois pour toutes la méthode globale".
L’enquête révèle toutefois qu’une importante partie du personnel éducatif reste sceptique quant à la mise en oeuvre de ces réformes. "Le principe de réalité se heurte aux souhaits. Toutes ces mesures sont considérées comme souhaitables, mais difficiles à mettre en oeuvre, car elles représentent de l’argent, une organisation", explique Carine Marcé, auteur de l’enquête.
Les mesures entrant en application cette année – notamment le socle commun des connaissances et compétences, le soutien personnalisé et la découverte professionnelle – sont bien accueillies par les enseignants et les parents d’élèves interrogés. L’obligation d’abandonner la méthode globale est considérée comme une bonne mesure par 63 % des enseignants interrogés. La question de l’apprentissage de la lecture avait pourtant suscité la colère des principaux syndicats d’enseignants lorsque le ministre de l’éducation, Gilles de Robien, avait déclaré, en décembre 2005, qu’il fallait "abandonner une fois pour toutes la méthode globale".
L’enquête révèle toutefois qu’une importante partie du personnel éducatif reste sceptique quant à la mise en oeuvre de ces réformes. "Le principe de réalité se heurte aux souhaits. Toutes ces mesures sont considérées comme souhaitables, mais difficiles à mettre en oeuvre, car elles représentent de l’argent, une organisation", explique Carine Marcé, auteur de l’enquête.
Extraits d’un article du MONDE 20.09.06
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