« Le moratoire, c’est l’immobilisme, le statu quo… C’est une grande tradition française »
Voilà comment François Fillon répond à ceux qui s’inquiètent de réformes qu’ils jugent trop hâtives. Il n’y aura pas de moratoire et les principales décisions, bien que contestées par quelques uns, seront mises en oeuvre dès la rentrée.
Rappelons les points qui font encore débat :
- le contenu des nouveaux programmes pour le primaire
- la mise en place d’un accompagnement éducatif, avec un soutien scolaire, en dehors des heures scolaires
- la suppression des cours du samedi
Pour François Fillon, il s’agit d’aller le plus vite possible pour éviter que des milliers d’enfants viennent s’ajouter au nombre impressionnant d’élèves mis en difficulté par des pédagogies utopiques. Il est urgent de changer, même s’il est certain que tout cela ne se fera pas facilement, eu égard aux nombreuses resistances existant au sein même de l’éducation nationale.
D’autres citations du Ministre donnent le ton de cette rentrée :
« Aucun écolier ne doit quitter un niveau sans disposer des outils nécessaires pour affronter le suivant »
« Bien sûr, les communes ont le choix de ne pas mettre en place l’accompagnement éducatif. Mais cette aide demeurera alors réservée aux enfants des familles les plus riches, qui vont recourir à des entreprises privées dont le chiffre d’affaires explose depuis des années. »