Cette priorité, que Lire-Ecrire approuve entièrement, a été réaffirmée par Vincent Peillon le 11 octobre. Nous supposons que cela englobe la maternelle et les crèches.

Voir le rapport de l’inspection générale sur la maternelle et les commentaires de Lire-Ecrire.

On y trouvera notamment la proposition, appliquée à l’étranger, d’un bilan d’acquisition de langage à l’âge de 3 ans, que nous proposons d’avancer par un pré-bilan à 2 ans, en collaboration avec la PMI (Protection Maternelle et Infantile). Ce bilan inclurait un entretien avec les parents.

Cela permettrait de donner au terme « enfant mauvais francophone » une définition objective et nuancée, et de renoncer à des expressions telles que « enfants issus de l’immigration » ou, comme le propose le rapport de la concertation, de « commencer par les territoires en grande difficulté », ce qui implique une norme étatique définissant les enfants qui nécessitent un accueil particulier dès l’âge de 2 ans, par des éducateurs spécialement formés (analogie avec les dispositions FLE – Français Langue Etrangère).

Curieusement, une des propositions du rapport implique la mort du cycle GS-CP-CE1, puisqu’il est question de rassembler en un seul cycle les petite, moyenne et grande section. Lire-Ecrire propose un rapprochement entre GS et CP en vue d’une plus grande efficacité de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.

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