Annexe
Le dernier état de l’art d’instruire en mixte :
Super Gafi CP, de l’illustre Bentolila
cahiers d’exercices 1 et 2
éditions Nathan 2011
Le manuel présente 60 séquences.
Analyse des premières séquences et des conseils donnés en introduction.
La séquence 1 comporte 4 dessins représentant Gafi le fantôme.
On y trouve les mots et phrases : la, tralala c’est moi Gafi, et aucune lettre. et des dessins représentant des mots qui peuvent être précédés de « la ». Les exercices de cette séquence 1 portent sur les mots et quelques combinaisons de « Gafi » « c’est » « moi » et « tralala ».
Enfin, l’exercice d’écriture est le suivant : Ecris une phrase avec ton prénom et en t’aidant du modèle. Le modèle est, en cursive, « tralala, c’est moi Gafi »
Cette séquence 1 est donc une approche globale d’un certain nombre de mots (comportant les lettres a e i o c f g l m r s t , les graphèmes oi, es (ou est) ces derniers en exception phonétique. Le mot-outil mis en évidence est « la ».
Il est très probable que les élèves apprennent en global « c’est » qui est d’ailleurs dans la révision présenté comme un mot.
Analyse des premières séquences et des conseils donnés en introduction.
La séquence 1 comporte 4 dessins représentant Gafi le fantôme.
On y trouve les mots et phrases : la, tralala c’est moi Gafi, et aucune lettre. et des dessins représentant des mots qui peuvent être précédés de « la ». Les exercices de cette séquence 1 portent sur les mots et quelques combinaisons de « Gafi » « c’est » « moi » et « tralala ».
Enfin, l’exercice d’écriture est le suivant : Ecris une phrase avec ton prénom et en t’aidant du modèle. Le modèle est, en cursive, « tralala, c’est moi Gafi »
Cette séquence 1 est donc une approche globale d’un certain nombre de mots (comportant les lettres a e i o c f g l m r s t , les graphèmes oi, es (ou est) ces derniers en exception phonétique. Le mot-outil mis en évidence est « la ».
Il est très probable que les élèves apprennent en global « c’est » qui est d’ailleurs dans la révision présenté comme un mot.
| Séquence | Référence de la séquence | Phonèmes étudiés | Nouvelles lettres et graphèmes (non étudiés) | Nouveaux mots | Calligraphie | Expression écrite |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 | La | la | a e i o c f g l m r s t oi est apostrophe ‘ | tralala c’est moi Gafi la | modèle : « tralala c’est moi Gafi » | |
| 2 | le la | le | à é ch n p an | là le fantôme chipie Mélanie | modèles : là, c’est Gafi là, c’est Mélanie | |
| 3 | a | a | h v u n ! | ah vu un une | a | sans modèle : écris une phrase qui peut aller avec ce dessin |
| 4 | li ( il lit) | li | d vr | dans il le (le) lit (il) lit pacha chat livre île lilas hou | l la | idem |
| 5 | i (ami) | i | y on | va son ami ali aussi école bonjour Pascale | i | modèles : bonjour Pascale ! bonjour Mélanie ! |
| 6 | l (col) | il al | ù g doux | de elle où amie Sali col pull machine géniale lave laver | réponds aux questions en t’aidant des dessins |
Les colonnes 2, 3 et 6 ont un rapport avec de l’alphabétique en désordre : « a » étudié après le et la, i et l après li.
La colonne 4 est le contraire de l’alphabétique et n’est pas syllabique non plus.
La colonne 5 s’apparente a du global sur les mots.
La colonne 7 est globale.
La colonne 4 est le contraire de l’alphabétique et n’est pas syllabique non plus.
La colonne 5 s’apparente a du global sur les mots.
La colonne 7 est globale.
Quelques conseils donnés en début d’ouvrages sont caractéristiques de l’approche globale :
Stock de mots
Mémorisation systématique de mots nouveaux
Très vite, la plupart des mots seront soit déjà connus, soit décodables par les élèves
Stratégie d’appréhension large du texte : contexte, hypothèse de sens
Automatisation de la prise d’indices auditifs et visuels
Faire émerger le sens des phrases et des textes grâce à un va-et-vient systématique entre bon sens et non
sens
Etc.
En conclusion, ces six premières séquences s’apparentent beaucoup à un départ global. De courtes phrases introduisent le principal travail qui est fait sur les mots pris globalement. Les excès du départ global à partir de phrases alambiquées et de textes sont donc évités. L’élève « lit » beaucoup de mots, avec le risque évident de les apprendre en global. Le maître, lui, sait que plusieurs mots sont là pour introduire des lettres qui seront étudiées par la suite, et il a le choix, soit de laisser l’élève s’imprégner de ces mots comme des autres en faisant confiance aux fréquences de répétition choisie par les auteurs, soit d’insister sur les mots porteurs des graphèmes qui vont être étudiés, et se rapprocher ainsi de l’alphabétique. C’est un travail d’équilibriste entre l’analytique et le synthétique, fondamentalement inconciliables.
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