Méthodes alphabétiques
Pour beaucoup de Français, il s’agit des méthodes traditionnelles, celles de l’école de Jules FERRY. Elles sont toujours l’objet de perfectionnements.
Leurs points communs sont les suivants :
- les méthodes respectent le principe alphabétique de l’écriture : les sons de la langue parlée (phonèmes) sont représentés par des lettres ou des groupes de lettres (graphèmes)
- l’élève apprend progressivement les associations graphème-phonèmes en commençant par les plus simples ; rapidement, il apprend ainsi à déchiffrer les mots simples, composés de graphèmes qu’il a étudiés.
- l’élève, même au début, ne lit des mots que parce qu’il en connaît les éléments constitutifs
- l’élève sait donc lire des mots qu’il ne connaît pas sous leur forme écrite, par déchiffrage à partir de leurs éléments ; puis il en découvre le sens pour les avoir déjà entendus prononcer, ou encore parce qu’on on les lui explique, et, plus tard, il les cherche dans un dictionnaire
- l’apprentissage de l’écriture est étroitement lié à celui de la lecture, et toujours alphabétique.
- l’enseignement mobilise également les capacités visuelles et les capacités auditives de l’enfant : lecture à haute voix.
Les principales variantes concernent :
- le recours à des gestes accompagnant chaque lettre ou groupe de lettres
- la liaison plus ou moins étroite entre lecture et écriture qui se renforcent mutuellement, cependant que l’écriture consolide l’orthographe.
L’utilisation de lettres mobiles est fréquente
(Visited 2 times, 1 visits today)