Les RASED : réseaux d’aide et de soutien aux élèves en difficulté

Ces réseaux concernent chaque année de plus en plus d’élèves que des instituteurs spécialisés prennent en charge, à temps très partiel, en sus du temps scolaire.

•  L’efficacité des RASED est très faible, pour une raison simple : leur existence est fondée sur une erreur qui procède elle-même d’un mensonge. Depuis des années, l’Education Nationale attribue ses échecs monumentaux à des causes qui lui sont extérieures : les élèves en grande difficulté le seraient pour des raisons psychologiques ou pour des raisons sociales. Les instituteurs spécialisés sont formés pour traiter ces pathologies.
Or, s’il est vrai qu’un petit nombre d’élèves sont fortement perturbés par des causes indépendantes de l’école, il est prouvé que la grande majorité des difficultés lourdes résultent :
 – soit des pédagogies déviantes en honneur à l’Education Nationale
 – soit d’un handicap culturel initial : enfants mauvais francophones,
deux causes  justiciables d’un remède simple : l’instruction.
Les preuves de ce que nous avançons sont données par les témoignages de parents qui ont réussi à sauver leur enfant, par le fait que beaucoup d’orthophonistes pratiquent la méthode alphabétique, par l’expérience des maîtres qui pratiquent une pédagogie raisonnable.
Voir à ce sujet :
 – l’épidémie de fausse dyslexie causée par le départ global
 – le témoignage de Thierry VENOT dans notre ouvrage Apprendre à lire à la maison
 – notre dossier sur la débâcle de l’école

•  Des protestations rituelles et stéréotypées ont suivi l’annonce par le Ministère d’une diminution des effectifs des instituteurs spécialisés dans les RASED. Ces protestations ne sont pas justifiées en raison de l’inefficacité de ce dispositif.
Il reste certainement à améliorer et renforcer les dispositions en faveur des élèves, peu nombreux, dont la présence dans les classes ordinaires n’est ni possible ni souhaitable. Il s’agit, soit d’enfants fortement perturbés, soit d’enfants affligés de handicaps lourds. Ils doivent être accueilis dans des établissements spécialisés. A ce sujet, il faut revenir sur les mesures inspirées par l’égalitarisme qui impose l’accueil de certains d’entre eux dans les classes ordinaires.

• Quant aux élèves, beaucoup plus nombreux, en retard scolaire, il faudrait les regrouper dans des classes spécialisées, analogues aux anciennes classes de perfectionnement, entre les mains d’instituteurs particvulièrement compétents et motivés pour les faire progresser et si possible rattraper leur retard.
Voir aussi les libres propos de Bernard Viallet et Un miracle au pays des RASED  dans la rubrique Actualités du 19.05.2009

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