Encart n°2 du Bulletin Officiel de l’Education Nationale du 18 mars 2010 (www.education.gouv.fr)
Nous commentons les priorités définies pour l’école primaire.
Encart n°2 du Bulletin Officiel de l’Education Nationale du 18 mars 2010 (
www.education.gouv.fr)
Nous commentons les priorités définies pour l’école primaire.
Premier principe : Maîtriser les fondamentaux et ancrer l’éducation artistique et culturelle
La note insiste à juste titre sur la maîtrise du français et la prévention de l’illettrisme, l’apprentissage du langage oral en maternelle, la capacité de décodage (déchiffrage), la nécessité de l’exercice de la mémoire et de l’acquisition des automatismes.
L’impératif, pour le primaire, est l’application pleine et entière des programmes dans toutes les classes.
Toutes ces propositions recueillent notre entière approbation. Il est étonnant toutefois que la cause majeure de l’illettrisme soit passée sous silence : la méconnaissance ou le refus de la méthode alphabétique, quasiment total en maternelle, fréquent en CP ; aucune mention non plus des difficultés persistants dans la suite du cursus scolaire, du fait de l’enseignement dispensé en CP.
Second principe : personnaliser les parcours scolaires
Ce principe se traduit par une priorité pour le primaire ; la pédagogie différenciée « mise en œuvre par le maître au quotidien dans sa classe« .
La note énumère les moyens mis à la disposition des maîtres : l’aide personnalisée (60 heures par an au total), les stages de remise à niveau, les RASED (!), le PPRE : parcours personnalisé de réussite éducative. Tous ces moyens ont ceci de commun qu’ils se situent hors du quotidien de la classe.
Rien n’est dit à propos de l’obstacle majeur auquel se heurtent beaucoup de maîtres pour différencier leur pédagogie selon les besoins des élèves : la trop forte hétérogénéité des classes en niveaux de savoir. Cette hétérogénéité est voulue par idéologie. Lorsqu’elle est trop forte, les écarts entre les élèves sont tels qu’il devient impossible pour le maître de s’occuper de chacun comme il le souhaiterait. Et la répétition du phénomène d’une classe à l’autre aggrave les écarts d’année en année.
. Ce second principe conduit à la formulation d’une autre priorité pour l’école primaire : mener chaque élève au maximum de ses possibilités. Nous approuvons cet impératif que nous formulons « amener chaque élève au plus haut niveau de savoir permis par ses capacités et motivations ».
Cependant, le primaire est doté de programmes uniques pour chaque classe d’âge. Dans ces conditions, l’impératif ne concerne que les possibilités des élèves dans les domaines que délimitent les programmes. Une pédagogie différenciée, si elle était praticable dans toutes les classes, répondrait à cet impératif.
Une alternative existerait si les programmes comportaient des options offrant aux élèves la possibilité de progresser et d’exceller dans des domaines divers selon leurs aptitudes. Ce serait sans doute trop ambitieux dans l’état actuel des choses.
La solution raisonnable et simple aux problèmes d’hétérogénéité des clases est évidemment que l’Education Nationale abandonne un dogme et autorise la constitution de classes ou groupes de niveaux.
. Cette directive ou instruction rappelle utilement des principes et des impératifs peu respectés dans la pratique. Cependant, l’absence des réalités dérangeantes lui confère une certaine légèreté … calée toutefois sur 120 textes de référence répertoriés en annexe.
Premier principe : Maîtriser les fondamentaux et ancrer l’éducation artistique et culturelle
La note insiste à juste titre sur la maîtrise du français et la prévention de l’illettrisme, l’apprentissage du langage oral en maternelle, la capacité de décodage (déchiffrage), la nécessité de l’exercice de la mémoire et de l’acquisition des automatismes.
L’impératif, pour le primaire, est l’application pleine et entière des programmes dans toutes les classes.
Toutes ces propositions recueillent notre entière approbation. Il est étonnant toutefois que la cause majeure de l’illettrisme soit passée sous silence : la méconnaissance ou le refus de la méthode alphabétique, quasiment total en maternelle, fréquent en CP ; aucune mention non plus des difficultés persistants dans la suite du cursus scolaire, du fait de l’enseignement dispensé en CP.
Second principe : personnaliser les parcours scolaires
Ce principe se traduit par une priorité pour le primaire ; la pédagogie différenciée « mise en œuvre par le maître au quotidien dans sa classe ».
La note énumère les moyens mis à la disposition des maîtres : l’aide personnalisée (60 heures par an au total), les stages de remise à niveau, les RASED (!), le PPRE : parcours personnalisé de réussite éducative. Tous ces moyens ont ceci de commun qu’ils se situent hors du quotidien de la classe.
Rien n’est dit à propos de l’obstacle majeur auquel se heurtent beaucoup de maîtres pour différencier leur pédagogie selon les besoins des élèves : la trop forte hétérogénéité des classes en niveaux de savoir. Cette hétérogénéité est voulue par idéologie. Lorsqu’elle est trop forte, les écarts entre les élèves sont tels qu’il devient impossible pour le maître de s’occuper de chacun comme il le souhaiterait. Et la répétition du phénomène d’une classe à l’autre aggrave les écarts d’année en année.
Ce second principe conduit à la formulation d’une autre priorité pour l’école primaire : mener chaque élève au maximum de ses possibilités. Nous approuvons cet impératif que nous formulons « amener chaque élève au plus haut niveau de savoir permis par ses capacités et motivations ».
Cependant, le primaire est doté de programmes uniques pour chaque classe d’âge. Dans ces conditions, l’impératif ne concerne que les possibilités des élèves dans les domaines que délimitent les programmes. Une pédagogie différenciée, si elle était praticable dans toutes les classes, répondrait à cet impératif.
Une alternative existerait si les programmes comportaient des options offrant aux élèves la possibilité de progresser et d’exceller dans des domaines divers selon leurs aptitudes. Ce serait sans doute trop ambitieux dans l’état actuel des choses.
La solution raisonnable et simple aux problèmes d’hétérogénéité des clases est évidemment que l’Education Nationale abandonne un dogme et autorise la constitution de classes ou groupes de niveaux.
Cette directive ou instruction rappelle utilement des principes et des impératifs peu respectés dans la pratique. Cependant, l’absence des réalités dérangeantes lui confère une certaine légèreté … calée toutefois sur 120 textes de référence répertoriés en annexe.
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