Le Nouvel Observateur titre sur le scandale de l’illettrisme (2007)

Tout arrive. Les bien pensants découvrent des vérités qui, jusque là leur étaient cachées. Le Nouvel Obs, dans son numéro du 6 septembre, consacre 11 pages à l’école, poussé peut-être par l’intérêt des lecteurs, et certainement par le rapport du Haut Conseil de l’Education.

Pourquoi maintenant ? Parce que "cette dénonciation" (du désastre) "a longtemps été le fait d’un noyau de vieux réactionnaires, pleurant un âge d’or perdu". Les fondateurs de notre association se reconnaissent bien là. (Nous étions toutefois en excellente compagnie). Il paraît que notre purgatoire tire à sa fin. Car : "On les chambrait ? On ne peut plus. Le mal touche trop d’enfants". C’est vrai que trop c’est trop. Vers 1995, des rapports officiels faisaient état de 200.000 enfants en échec chaque année à la fin du primaire. C’était acceptable. Mais 300.000 !

L’article fait assez bien le tour de la question, de la maternelle à l’Université et aux IUFM. Mais, mis à part le rock’n’roll au CE1, il ne traite que de l’enseignement du français. Les rédacteurs n’ont pas vu que, les mêmes causes produisant les mêmes effets, le désastre s’étend au calcul, à l’histoire, à la géographie et autres fondamentaux.

Marc Le Bris a bravement représenté le camp des anciens, qui veulent revenir à l’école d’autrefois, face à la représentante des modernes, Inspectrice Générale d l’Education Nationale. Elle a réponse à tout, même au rapport du Haut Conseil de l’Education : "Les situations sont diverses et l’on ne peut envisager ni une seule source de difficultés ni une seule bonne réponse". Naïfs que nous sommes !

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