Un professeur piège des élèves qui recopient internet
Un professeur de français au lycée s’étonne de voir dans les copies de ses élèves des phrases hors sujet qui se répètent à l’identique. Il en trouve rapidement la raison sur Google.
Ayant donné un devoir « sur table » il trouve des bizarreries dans une copie, qui aligne des paragraphes hétéroclites. Ayant saisi sur Google une expression caractéristique, il découvre que l’élève a utilisé son Smartphone.
Jusque-là, rien de bien étonnant. Un élève capable de générer des courbes de fonctions mathématiques sur sa calculette, mais incapable de définir ce qu’est une fonction, peut aussi bien aligner sur une copie de français des paragraphes incohérents.
L’histoire se corse lorsque le professeur décide de « pourrir le web » par une série de stratagèmes fort bien pensés, en créant un sonnet du XVIIe siècle, des personnages dotés de fausses bibliographies, de fausses questions provenant manifestement d’élèves, des réponses d’érudits, et enfin en plaçant la matière d’un corrigé du devoir qu’il allait donner à ses élèves. On devine la suite……
Chacun conclura selon son humeur, en admirant la virtuosité du professeur, ou en se demandant comment les élèves ont pu en arriver là, sans semble-t-il avoir subi de réprimandes, et la conscience tranquille.
Pour notre part, nous nous demandons combien d’élèves et d’étudiants pensent sincèrement que la réflexion, l’étude, la rédaction, consistent à chercher sur le Web de quoi copier–coller.
Voir les détails dans l’article « Comment j’ai pourri le web – petite expérience amusante sur l’usage du numérique en lettres»
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