L’école du désastre
Lâcheté à droite – destruction à gauche
Evelyne TSCHIRHART Ed. de Paris – 2018
Encore ! Quand en aura-t-on fini avec ces quarante dernières années ?
Désolé ! Malgré tous les changements annoncés par le ministre, les choses sont comme avant, ce que nous avons appelé le massacre des innocents. Avec ce livre, nous sommes plongés dans l’actualité de l’Education nationale.
Évelyne Tschirhart a publié plusieurs ouvrages, dont « L’école à la dérive » en 2004 et « Des élèves malades de l’école » en 2012. L’école du désastre, petit ouvrage de 80 pages, est pour l’essentiel consacré à la débâcle, de 2012 à 2017, sous Vincent Peillon et Najat Vallaud Belkacem.
L’auteur ouvre méthodiquement tous les volets du triomphe d’une idéologie mortifère. Si négation de la réalité, extravagance, sont le fait de Vincent Peillon nous avons souligné à de nombreuses reprises l’incohérence des positions prises par Najat Vallaud Belkacem, à se demander si elle recevait des consignes qu’elle appliquait sans toujours savoir de quoi elle parlait.
Cette période est close, espérons-le définitivement, mais Jean-Michel Blanquer n’a pas encore prouvé, par des décisions effectivement mises en application, qu’il diffère des ministres de droite de l’ancien régime, drogués à la doxa de gauche.
En quelques pages, Évelyne Tschirhart dit l’essentiel.
Extrait de la conclusion.
« L’école actuelle est-elle réformable ? (…) Peut-être faudrait-il sortir de l’Education nationale… et laisser s’épanouir la liberté de choisir son école (à condition de rendre aux parents le chèque éducation correspondant à leur impôt pour l’école publique !). Plus il y aura d’établissements hors contrat, plus l’Education nationale sera obligée de se réformer et d’accepter une saine compétition sans laquelle une nouvelle élite ne sera que celle des riches. Il y a urgence ».