Pour ou contre l’autonomie des établissements scolaires ?

Nous ne pensons pas que cette question soit inscrite au programme du nouveau ministre. Pourtant, c’est une question cruciale qu’imposent le principe de réalité et la recherche de l’efficacité. Il faudra à venir si l’on veut stopper la débâcle de l’école, mais le chemin sera long.

L’autonomie : pour qui ?
Le rapport « Pour l’école » de la commission Fauroux, publié en 1996, considère l’établissement comme la cellule de base du système d’enseignement.
Pourquoi l’établissement, et non la classe ou l’académie ? On peut avancer les arguments suivants :

– l’acte fondamental de l’enseignement se déroule dans les écoles et collèges et dans les classes
– l’établissement et la classe sont des éléments clairement identifiables par l’unité de lieu et l’existence d’une collectivité humaine vivante
– mais la vie de la collectivité formée par la classe est très largement conditionnée par l’établissement qui l’héberge, qui prend en charge presque toutes les tâches de gestion courante qu’il n’est pas souhaitable d’imposer aux enseignants
– un élève ne reste qu’une année dans une classe, mais plusieurs années dans un établissement qui peut assumer la responsabilité des parcours scolaires de ses élèves
– un échelon supérieur, comme l’académie, n’est qu’une division administrative du pouvoir central.

D’ailleurs la démonstration de la capacité d’autonomie des établissements est donnée par l’existence des établissements privés (hors contrat en France) qui se passent très bien de plusieurs échelons supérieurs.
Sommaire :

 L’autonomie et ses contreparties
 Modalités – délégations
 Le pour et le contre
 Extrait du Rapport de la Commission Fauroux 1996

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