Marie-Sandrine Sgherri nous propose une analyse intéressante dans  LE POINT du 24 janvier 2008 sur l’école à la maison .
Les motivations sont nombreuses et les témoignages variés, « On s’imaginait pourtant que seules des familles privilégiées sur le plan culturel et matériel pouvaient se permettre une telle expérience. Celles dont les mamans pouvaient par exemple ne pas travailler. Il n’en est rien ».

Phénomène non marginal qui ne peut effectivement résoudre simplement la crise de l’école comme le suggère dans son témoignage Pierre-Gilles de Gennes, Prix Nobel de physique 1991 « Je me pose parfois sérieusement la question de savoir si, actuellement, à nombre d’enseignants égal […] il ne serait pas préférable de prendre les gens individuellement une heure ou deux par jour, […] plutôt que de soumettre chaque gamin à la moulinette de la classe. […] ».

Pourtant les motivations sont souvent liés à un échec de l’institution incapable de répondre aux attentes légitimes des parents et qui ne sont pas forcément dans une logique de marginalisation sociale.

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