Dysorthographie

Il serait extraordinaire que de mauvais lecteurs maîtrisent l’orthographe ; mais de bons lecteurs peuvent la massacrer. La dysorthographie est donc plus répandue que la déficience en lecture. Là encore, l’Education Nationale ne nous fournit aucune information fiable, sauf aveu indirect 

     Voir la dictée du Brevet 2000

Les objectifs du CP en la matière sont limités. Colette OUZILOU, déjà citée, distingue l’orthographe d’usage et l’orthographe grammaticale. Pour cette dernière, il s’agit surtout du respect des accords courants en genre et en nombre. Quant aux fautes d’orthographe d’usage, Colette OUZILOU distingue des fautes majeures telles que les impossibilités phonétiques (PIGON au ,lieu de PIGEON), ou encore telles que le mauvais découpage de la phrase en mots, et les fautes mineures telles que CADAU pour CADEAU.

La responsabilité du global est ici évidente. Le syllabique et l’association constante de la parole, de la lecture, et de l’écrit, amènent l’enfant à écrire de façon réfléchie, et lui permettent d’acquérir progressivement l’orthographe des mots courants. Le global, par lecture ou copie d’une image, ne fait appel qu’à la mémoire visuelle et exclut la discipline de l’esprit.

Colette OUZILOU, orthophoniste, auteur de Dyslexie :

une vraie fausse épidémie, éd. Presses de la Renaissance
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