Chers amis,

Nos lettres sont rapprochées car nous souhaitons vous présenter en détail nos projets pour 2010. Merci, vraiment merci, à ceux qui ont répondu à notre appel.

Lire-Écrire existe depuis 9 ans. Des milliers d’heures bénévoles, et des fonds personnels importants investis par les fondateurs, pour ouvrir une brèche dans la forteresse de l’Éducation Nationale. Aujourd’hui, nous avons une expertise, une reconnaissance de notre travail, et des possibilités réelles d’action qui nous poussent à aller de l’avant.

Dans le courriel précédent, nous avons décrit une réalité que nous connaissons bien. Le fait que les parents achètent 80 000 méthodes de lecture Boscher chaque année, afin d’apprendre à lire à leurs enfants, montre bien qu’ils n’ont plus confiance dans les méthodes employées en classe.

Mais il n’y a pas que les parents. Des enseignants du primaire portent un jugement bien plus dur sur les méthodes et les programmes qui leur ont été imposés pendant des années par une sorte de dictature pédagogique.  Ceux-ci ont souvent goûté au fameux slogan « l’enfant construit lui-même son savoir » qui devait révolutionner l’enseignement. Revenus à des méthodes d’enseignement progressives, du plus simple au plus compliqué comme ils disent, ils ont découvert que les élèves étaient beaucoup plus doués qu’ils ne l’imaginaient.

Nous savons que seuls les enseignants pourront convaincre leurs pairs d’abandonner les pratiques actuelles qui privent les enfants d’une instruction de qualité. Nous voyons aussi que les jeunes enseignants le souhaitent mais qu’ils ne savent pas comment s’y prendre, étant eux-mêmes le produit du système actuel de formation.

C’est pourquoi nous soutenons un groupe d’enseignants désireux de partager leur savoir-faire avec leurs collègues. Depuis un an, nous travaillons avec eux sur un site Internet de partage de leçons (www.trans-maitre.org) que nous pourrons ouvrir début 2010 si vous nous aidez à boucler le financement.

Ce site sera le point de rencontre d’enseignants à la recherche de bonnes méthodes d’instruction. Nous pourrons ainsi faire connaître l’excellent travail de nos amis instituteurs, et nous leur faciliterons l’organisation de journées d’information et de formations destinées aux enseignants de l’école primaire.

Vous le savez : ce n’est pas une circulaire du ministre ni une pétition qui pourra convaincre les enseignants. Ce sont les bons résultats de leurs collègues, dont ils accepteront de partager l’expérience, qui permettront l’évolution de leurs pratiques.

Les divers aspects de ce projet demandent un financement de 8 000 euros pour 2010 (détails ci-dessous).  Nous savons que nous pouvons compter sur vous.

Avec vous, et avec notre volonté d’aller de l’avant, nous obtiendrons des résultats.
Donnez-nous les moyens d’agir.
Frédéric Prat
Directeur de Lire Écrire
Un clic, un don : www.scoladon.fr
66 % du montant des dons faits à Lire-Écrire sont déductibles de vos impôts,
pour les dons versés en 2009 dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.

Des témoignages qui ne laissent pas indifférent

« Institutrice en CP, ayant aussi beaucoup travaillé en grande section, j’ai été très intéressée par la méthode syllabique et phonétique que vous recommandez. Méthode que notre école a choisi d’adopter l’année prochaine. Avec ma collègue de CP, nous constatons que nos meilleurs lecteurs sont des enfants qui ont déjà appris à lire avant le CP avec une méthode B A BA, avec l’aide de leur maman. Cela, bien sûr, nous interpelle et nous pose la question de savoir pour qui nous enseignons. La majorité de nos élèves rencontrent beaucoup de difficultés pour apprendre à lire et finissent l’année scolaire en étant très fatigués des gros efforts d’acquisitions que réclament nos méthodes actuelles. Est-ce bien normal pour des enfants de cet âge ? »

Mathilde, professeur des écoles

« Habituellement, l’école dans laquelle je viens d’arriver envoyait entre 50 et 100% d’une classe d’âge travailler avec l’institutrice spécialisée. Celle-ci a très mal pris le fait que je ne lui envoie personne cette année, même pas les enfants qu’elle suit depuis 2 ou 3 ans. Je me félicite après coup d’avoir fait ce choix même si c’était un pari fou et prétentieux au départ.
En avril, les enfants de CE1, en échec total, non-lecteurs, étaient devenus carrément bons en orthographe et aimaient lire.
Pauvre Bernard qui a mis 4 ans pour apprendre à lire !
Il lui manquait juste quelqu’un qui lui explique que b et a, ça fait ba, alors qu’il pensait qu’il fallait des pouvoirs magiques pour savoir lire.

Mais tout cela, je le dois à tous les bons conseils que j’ai reçus des uns et des autres.
Vraiment un grand merci à vous tous, qui m’avez aidée, conseillée et soutenue.
Un grand merci de la part de mes élèves. »

Virginie, professeur des écoles, membre du groupe Trans-Maître

Soutien des enseignants

Un budget de 8 000 € pour :
Formations d’enseignants et de bénévoles faisant de l’accompagnement scolaire = 3 000 €
Frais technique d’ouverture au public du site Trans-maitre : 1 000 €
Développement des contenus (de nombreuses leçons à intégrer dans le site et à mettre en forme) : 2 000 €
Montage de vidéos pour montrer des enseignants en situation : 2 000 €
Pour plus d’information sur le Scoladon, pour nous laisser un témoignage ou poser des questions sur nos actions, 09 70 444 105 (prix d’un appel local)
Le scoladon, pour l’instruction des enfants – Un clic, un don – www.scoladon.fr

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