Vos réactions à nos courriels successifs nous ont permis de mieux connaître les attentes de ceux qui, en tant que parent ou professeur, sont touchés par la crise de l’école.
Certains parmi vous n’ont pas hésité à proposer leurs services pour nous aider dans tel ou tel projet, ou devenir l’un de nos correspondants locaux. Nous les en remercions.
C’est cela justement que nous souhaitons développer en allant à votre rencontre dans les différentes villes de France. C’est notre quatrième objectif qui nous permettra d’expliquer pourquoi il est essentiel de nous mobiliser aujourd’hui pour l’instruction des enfants.
Comprenez bien qu’il ne s’agit pas que de la question des enfants en difficulté. Ce sont tous les enfants qui ont de moins en moins de chance de recevoir une instruction de qualité.
Trop de parents laissent faire sans se rendre compte de la réalité de la situation.
Il y a une puissante opposition au retour d’une transmission des savoirs. Il nous faut montrer que nous sommes nombreux à nous inquiéter de la situation de l’école, et des conférences locales permettront de rassembler les forces.
Notre objectif de 30 000 euros reste bien éloigné. Le Scoladon continuera en 2010 et vous trouverez sur la page www.scoladon.fr des informations régulières sur l’avancée de nos projets.
Nous remercions très sincèrement les personnes qui nous ont aidés financièrement. Elles nous permettent de commencer nos actions, avec l’espoir que nous ne manquerons pas des moyens nécessaires à leur bon déroulement.
Nous vous souhaitons à tous de très bonnes fêtes de fin d’année.
Frédéric Prat,
Directeur de Lire Ecrire
Un clic, un don : www.scoladon.fr
66 % du montant des dons faits à Lire-Écrire sont déductibles de vos impôts, pour les dons versés en 2009 dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.
Un témoignage reçu cette semaine
Le programme tel qu’il est actuellement établi ne mène plus vers la connaissance. Je suis maman de deux garçons de 9 et 11 ans et je constate souvent autour de moi qu’on sacrifie nos enfants !!
Bien que je n’aie pas eu du tout connaissance à l’époque des baisses de niveau, j’ai bricolé un petit programme lorsqu’ils étaient petits : les comptines, la petite histoire tous les soirs, reconnaissance de toutes les lettres de l’alphabet à 3 ans (en capitales) et apprentissage de la lecture syllabique à partir de 5 ans (livre : Bien lire et aimer lire) à raison de 10 min par jour et quelques jours par semaine. Avec ce petit bagage, ils ont su lire à 5 ans et demi.
Nous pensions que tout roulerait à partir du moment où ils savaient et aimaient lire. Malgré les très bons résultats, ils n’apprennent pas tous les fondamentaux et revoient tous les ans les mêmes choses à savoir : le présent, les formes et types de phrases, de textes, les chiffres, multiplications…Arrivés en fin de CM2, ils n’ont pratiquement jamais fait d’expression écrite et ont juste évoqué le passé composé et le passé simple. Si je ne leur avais pas expliqué le passé composé, ils n’en auraient aucune notion alors qu’ils sont en CM2 et 6ième dans un établissement très réputé !!
En histoire, ils n’ont pas de frises chronologiques et ne connaissent pas les dates et personnages importants. En français, la prof leur parle de séquences, de champs lexicaux, de progression à thème éclaté comme si c’était quelque chose d’évident. Mais bon on est sauvé puisque maintenant il y a la remédiation et la consolidation, pour ceux qui n’auraient pas tout suivi. En lisant Jean-Paul Brighelli, Cécile Revéret, Florence Forrester (l’horreur économique), on se demande si tout cela n’est pas voulu et entretenu.
Alors oui, il faut que l’on se réveille, nous les parents, et qu’on défende la culture envers et contre tout !!! POUR NOS ENFANTS
Moi je suis fière de ma réussite avec mes enfants, car le grand a un déficit auditif moyen et n’entend pas tous les sons. Si on n’avait rien fait pour lui, il aurait du mal… Pourtant il a toujours été très bon à l’école. Il est très bien dans sa peau et a des qualités exceptionnelles. Le deuxième a sauté une classe et trouve que les cours n’avancent pas assez vite, alors que les autres n’arrivent pas à suivre. Pourtant ce sont des enfants de familles dites "privilégiées". Nos garçons réussissent très bien et nous ne sommes pas des nantis. Mon aîné est la preuve que tous les enfants peuvent réussir même s’ils ont un problème.
SG, mère de deux enfants
Parlez autour de vous de Lire Ecrire
Les pétitions, les déclarations ne suffisent plus. Nous ne sommes pas isolés : nous avons des contacts réguliers avec des décideurs, nous sommes en très bons termes avec de nombreuses associations oeuvrant dans le même sens, nous accueillons toutes les personnes, quelles que soient leurs idées sur le monde, à condition qu’elles partagent notre souci pour la formation intellectuelle des enfants.
Cela étant, le nombre d’adhérents dans une association est un élément important pour peser dans les décisions prises. Nous pouvons vous adresser des dépliants pour faire connaître notre association autour de vous. N’hésitez pas à nous en demander. Pour des facilités d’envoi, nous pouvons vous en adresser 5, 15 ou 25. Précisez-nous le nombre et l’adresse de destination : contactez-nous.
Pour plus d’information sur le Scoladon, pour nous laisser un témoignage ou poser des questions sur nos actions, 09 70 444 105 (prix d’un appel local)
