De l’Instruction Publique à l’Education Nationale

* Sous la Troisième République, l’enseignement public était placé sous l’autorité du Ministre de l’INSTRUCTION PUBLIQUE. Il était clair pour tout le monde que l’école avait pour mission de transmettre le savoir. Ce savoir structurait et nourrissait les intelligences, et en cela même contribuait à l’éducation des enfants.
Armés de moyens de réflexion et de références culturelles, les citoyens possédaient les moyens de se forger un esprit critique, même si certains enseignements, comme celui de l’Histoire, étaient déjà fortement orientés dans le sens voulu par le pouvoir politique.
* Avec la création de l’Education Nationale, et selon une pente de plus en plus forte ces dernières années, les missions de l’enseignement public ont été inversées.
L’école instruit de moins en moins, et l’Etat se mêle de plus en plus d’éducation.
Les parents sont de plus en plus les spectateurs médusés de ce que l’école fait de leurs enfants.
Tout cela est légal. Les hauts fonctionnaires de l’Education Nationale ne font que traduire en directives, les conséquences de lois et décrets résultant du processus démocratique. En réalité, ils appliquent les consignes occultes d’organismes nationaux ou internationaux, dont le grand public, le plus souvent, ignore tout.
S’agissant de la formation morale de leurs enfant, les parents seraient-ils donc, de par la Loi, obligés d’adhérer à des principes susceptibles de changer à chaque législature ?
Leur responsabilité naturelle le leur interdit. L’Etat est au service des citoyens, il joue le jeu dangereux de la manipulation s’il se met à conditionner les esprits.

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