Copie

Copier est en apparence un pur exercice d’écriture, puisque l’élève a sous les yeux toute l’information graphique nécessaire. En fait, il faut distinguer deux exercices différerents.

D’une part copier sans savoir bien lire ce qu’on copie. Ce premier cas est celui de l’approche globale, où l’élève essaie de dessiner ce qu’on lui montre. C’est aussi le cas de l’élève qui regarde le modèle à chaque syllabe (il lève les yeux pour cela) parce qu’ il ne sait pas lire. De tels exercices sont stériles et frustrants pour l’élève.
Tout autre est le cas de l’élève
– qui lit ce qu’on lui montre, parce qu’il en est capable : on ne lui montre que des mots et des phrases qu’il peut déchiffrer avec les connaissances déjà acquises ;
– qui déchiffre plus ou moins vite selon le stade d’avancement, et qui comprend ce qu’il lit, ce qui facilite énormément la mémorisation par la représentation mentale ;
– qui ensuite se dicte à lui-même ce qu’il a retenu, en prononçant mentalement les mots et en les analysant.
Cet exercice est bien caractérisé lorsque le maître, après avoir montré ce qu’il demande de copier, le cache avant que les élèves commencent à écrire.
Cet exercice est praticable dès le début de l’apprentissage, par la copie de lettres ou de syllabes simples. À la fin du CP, l’élève en train d’écrire se trouve confronté à des questions d’orthographe ou de grammaire élémentaire (accord de genres et de nombres par exemple).

Dictée.

La dictée est l’exercice le plus caractéristique de l’écriture-lecture, puisque l’élève écrit sans avoir vu ou lu un modèle ; c’est le passage direct de la parole à l’écrit. On pense d’abord à la dictée pour exercer l’élève à appliquer les règles d’orthographe et de grammaire, et à ce titre elle a sa place quotidiennement jusqu’à la fin de l’enseignement primaire. Mais elle peut être pratiquée dès le début, pour des voyelles ou des syllabes.

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