COMPTER et CALCULER (Primaire)
– enseignement explicite : à tout moment les élèves savent ce qu’ils sont en train d’apprendre car le maître annonce quel savoir il transmet
– enseignement progressif et répétitif : une chose après l’autre, en allant toujours du simple au complexe
– acquisition d’automatismes, de bases connues "par cœur", en particulier les tables de multiplication
– entrainement constant en calcul mental
Quels conseils pouvons-nous donner aux parents ?
Attentifs.
De même qu’en lecture il est facile de constater qu’un enfant ne sait pas déchiffrer, qu’il récite par cœur au lieu de lire, ou qu’il cherche à deviner les mots, en calcul il est facile de constater qu’un enfant ne sait pas analyser une question même très simple, et qu’il ne sait pas raisonner logiquement, qu’il ne dispose pas des connaissances élémentaires pour y répondre.
Par exemple :
– être incapable de répondre instantanément à des questions élémentaires telles que 7 fois 8 ou 56 divisé par 7 ;
– "essayer" successivement plusieurs réponses dans l’espoir de trouver la bonne ;
– après un calcul (à la calculette par exemple), pour donner la signification concrète du résultat (tant d’heures, ou de mètres, ou de litres), essayer au hasard les différentes unités figurant dans la question ;
– avant un calcul, choisir un peu au hasard l’opération à faire, sans raisonnement préalable.
(Exemples à adapter selon la classe de l’enfant)
Intervenir
soi-même ou en se faisant aider.
Si l’enfant se trouve dans la situation qui vient d’être décrite, c’est que l’école n’applique pas les programmes 2008, ou que le mal était déjà fait. Cela peut avoir des conséquences graves. Il faut donc intervenir. Entre autres :
– appliquer la numération et le calcul à des objets concrets : des billes, des bonbons, des poids, etc… pour dénombrer, additionner, soustraire, partager ;
– habituer l’enfant à bien comprendre la question, à savoir ce qu’il va chercher ;
– dès que possible, l’habituer à écrire les différentes étapes du raisonnement et des calculs ;
– l’entraîner aux automatismes et au calcul mental.
Si, dans le cours de l’enseignement primaire, on constate un grave retard d’un enfant, que ce soit dans les calculs posés, dans le calcul mental ou dans le raisonnement,
il faut repartir à zéro, au système décimal, aux opérations sur les nombres entiers, même si cela n’a rien à voir avec le programme de la classe dans laquelle se trouve l’élève.
Le même conseil est valable pour des élèves du collège en fort retard, c’est-à-dire souvent en retard par rapport à ce qu’ils auraient dû apprendre dans le primaire : il faut repartir à zéro, au système décimal, aux opérations posées portant sur des nombres entiers, au raisonnement logique explicité par écrit ou à haute voix.
Pour un complément d’information
– Les bases élémentaires de l’arithmétique
– Parents : enseigner les tables de multiplications, pourquoi et comment ?