A l’approche des grandes vacances scolaires, les rayons des librairies et supermarchés se remplissent de cahiers de vacances. C’est en 1932 que Roger Magnard lance le premier cahier qui permet de réviser et anticiper légèrement le programme de l’année suivante, tout en s’amusant. Dans les années 70, les autres éditeurs s’emparent du produit et le décline sous de multiples formes. En 2017, ce sont 4,5 millions d’élèves qui ont planché sur ces cahiers pendant l’été.

Pour ne pas céder à un simple effet de mode, ou à de fausses croyances, il est bon d’interroger les motivations qui sous-tendent cet achat.
Si l’idée est de sauver la scolarité d’un enfant en difficulté, il vaut mieux s’en abstenir.
Si l’idée est de sauver la scolarité d’un enfant en difficulté, il vaut mieux s’en abstenir. Le cahier de vacances demande une certaine autonomie. Et son côté ludique et dispersé (toutes les notions à réviser sont mélangées et rarement organisées dans une progression) ne permet pas de renforcer des acquisitions fragiles. Un tel enfant a besoin de faire une pause de l’école et de découvrir la vie qui existe ailleurs, tout en déployant ses talents dans des domaines non scolaires. D’autres actions plus ciblées sont cependant possibles, dans un cadre bienveillant (voir la fin de cet article).
Autre est le cas de l’enfant qui n’a pas assez travaillé et doit progresser pendant les vacances. Souvent, c’est l’enseignant lui-même qui recommande un cahier de vacances. Les cours Legendre se sont spécialisées dans ce type de service, avec des cahiers corrigés par l’organisme, afin d’attester que le travail a été fait et bien fait.
Si l’enfant est en réussite, il n’est pas rare qu’il demande lui-même un de ces cahiers de vacances qui sont très attrayants et accessibles dans les supermarchés. Il prendra du plaisir à le remplir pendant l’été. Il se rassurera ou se confortera en voyant qu’il sait faire la plupart des exercices.
Enfin, si la motivation vient surtout des parents désireux d’occuper intelligemment le temps de leur enfant pendant les vacances, pourquoi pas ? Mais faites en sorte que l’enfant y voit une occasion de se détendre, et ne lui mettez pas la pression. Voyez le comme un cahier d’activités qui ne peut pas faire de mal. Et ne vous attendez pas à ce que toutes les pages du cahier soient remplies. L’avenir scolaire de votre enfant n’en dépend pas !