Elève en difficulté – soutien scolaire – – – 11 propositions formulées dans le cadre de la Refondation de l’école
1 – Dresser l’inventaire des différentes formes d’aide et de soutien aux élèves en difficulté, les analyser en natures, volumes, résultats, charge pour la collectivité, et selon les acteurs (parents, enseignants, bénévoles) comme selon les populations d’élèves concernés.
2 – Replacer l’ensemble des actions de soutien sous l’impératif de la transmission du savoir. Rétablir par des dispositions précises l’autorité des enseignants et son respect par les parents.
3 – Rétablir la collaboration confiante entre les enseignants et les parents en matière d’instruction. Développer les dispositifs permettant aux parents de connaître le niveau réel de savoir de leurs enfants.
4 – Elaborer le programme d’une formation destinée aux parents, qui leur serait donnée en parallèle à la scolarité du premier enfant. La perception d’une allocation spécifique de formation parentale pourrait être conditionnée à la participation à ces sessions.
Pendant la longue période de transition s’étendant jusqu’à l’achèvement de la Refondation de l’école :
5 – Créer des classes spéciales pour le rattrapage des élèves en grande difficulté et en grand retard, indépendantes de leur classe d’âge normale. Dans ces classes, concentrer l’enseignement sur le français et les mathématiques.
Dès maintenant, prendre les dispositions nécessaires pour les autres élèves en difficulté, dispositions qui pour l’essentiel demeureront après la fin de la période de transition :
6 – Créer des classes de niveau respectant l’impératif de mobilité des élèves entre niveaux (mobilité dans les deux sens).
7 – Créer au sein des établissements les moyens de dépannage rapide et généralement temporaire, pour les élèves victimes d’un blocage dans le cours d’une scolarité normale.
8 – Former des enseignants volontaires pour se spécialiser dans les pédagogies d’aide aux élèves en difficulté scolaire.
9 – Créer au sein des établissements, avec l’aide d’acteurs bénévoles, les moyens de substitution lorsque les parents ne peuvent pas accompagner normalement les élèves dans leurs études.
Par ailleurs :
10 – Recruter ou former des maîtresses de maternelle spécialisées dans l’instruction et l’éducation des enfants non francophones ou mauvais francophones.
11 – Renoncer à la banalisation du traitement des handicaps lourds et au placement des élèves dans des écoles et des classes ordinaires ; les placer dans des établissements spécialisés.
2 – Replacer l’ensemble des actions de soutien sous l’impératif de la transmission du savoir. Rétablir par des dispositions précises l’autorité des enseignants et son respect par les parents.
3 – Rétablir la collaboration confiante entre les enseignants et les parents en matière d’instruction. Développer les dispositifs permettant aux parents de connaître le niveau réel de savoir de leurs enfants.
4 – Elaborer le programme d’une formation destinée aux parents, qui leur serait donnée en parallèle à la scolarité du premier enfant. La perception d’une allocation spécifique de formation parentale pourrait être conditionnée à la participation à ces sessions.
Pendant la longue période de transition s’étendant jusqu’à l’achèvement de la Refondation de l’école :
5 – Créer des classes spéciales pour le rattrapage des élèves en grande difficulté et en grand retard, indépendantes de leur classe d’âge normale. Dans ces classes, concentrer l’enseignement sur le français et les mathématiques.
Dès maintenant, prendre les dispositions nécessaires pour les autres élèves en difficulté, dispositions qui pour l’essentiel demeureront après la fin de la période de transition :
6 – Créer des classes de niveau respectant l’impératif de mobilité des élèves entre niveaux (mobilité dans les deux sens).
7 – Créer au sein des établissements les moyens de dépannage rapide et généralement temporaire, pour les élèves victimes d’un blocage dans le cours d’une scolarité normale.
8 – Former des enseignants volontaires pour se spécialiser dans les pédagogies d’aide aux élèves en difficulté scolaire.
9 – Créer au sein des établissements, avec l’aide d’acteurs bénévoles, les moyens de substitution lorsque les parents ne peuvent pas accompagner normalement les élèves dans leurs études.
Par ailleurs :
10 – Recruter ou former des maîtresses de maternelle spécialisées dans l’instruction et l’éducation des enfants non francophones ou mauvais francophones.
11 – Renoncer à la banalisation du traitement des handicaps lourds et au placement des élèves dans des écoles et des classes ordinaires ; les placer dans des établissements spécialisés.
Les causes de l’explosion du soutien scolaire
Le soutien, l’accompagnement scolaire, sont très anciens. Depuis longtemps des parents aident ou même instruisent leurs enfants, des professeurs donnent des cours aux plus faibles, à la demande des parents ; jadis les instituteurs prenaient soin de leurs futurs boursiers ; enfin les cours par correspondance sont pratiqués depuis longtemps.
Quant à la récente explosion de cette activité, elle a une première cause pour nous évidente : le désastre de l’Education Nationale, qui a longtemps nié l’ampleur de l’échec scolaire, avant de s’en absoudre en invoquant des causes sociales ou pathologiques, ou en rejetant la faute sur les parents.
Mais, il y a une autre cause qu’on ne peut passer sous silence. En trente ans, le nombre de familles monoparentales a augmenté, ainsi que le nombre de femmes qui travaillent, et enfin le nombre de familles avec un seul enfant. Dans une bonne partie des foyers, il n’y a personne pour faire travailler les enfants. Même dans les milieux très aisés. Et même quand les enfants sont au primaire. L’intervenant de soutien scolaire tient souvent la place d’un parent qui n’a pas le temps. A partir de l’adolescence, l’intervenant se substitue au parent qui n’a plus de prise sur le travail de son enfant comme cela arrive souvent (source de conflit).
A cela, on peut aussi ajouter que les enfants sont moins autonomes dans leur travail qu’auparavant (peut-être simplement parce qu’ils sont moins instruits) : ils ont souvent besoin de quelqu’un qui les fasse travailler, n’ayant pas la capacité ou la facilité pour y parvenir seuls. On peut évoquer enfin les multiples tentations qui sont proposées aux jeunes : jeux vidéos, ordinateurs, etc. qui les écartent du travail : dans ce cas, l’intervenant du soutien scolaire est celui qui va mettre l’enfant au travail.
Quant à la récente explosion de cette activité, elle a une première cause pour nous évidente : le désastre de l’Education Nationale, qui a longtemps nié l’ampleur de l’échec scolaire, avant de s’en absoudre en invoquant des causes sociales ou pathologiques, ou en rejetant la faute sur les parents.
Mais, il y a une autre cause qu’on ne peut passer sous silence. En trente ans, le nombre de familles monoparentales a augmenté, ainsi que le nombre de femmes qui travaillent, et enfin le nombre de familles avec un seul enfant. Dans une bonne partie des foyers, il n’y a personne pour faire travailler les enfants. Même dans les milieux très aisés. Et même quand les enfants sont au primaire. L’intervenant de soutien scolaire tient souvent la place d’un parent qui n’a pas le temps. A partir de l’adolescence, l’intervenant se substitue au parent qui n’a plus de prise sur le travail de son enfant comme cela arrive souvent (source de conflit).
A cela, on peut aussi ajouter que les enfants sont moins autonomes dans leur travail qu’auparavant (peut-être simplement parce qu’ils sont moins instruits) : ils ont souvent besoin de quelqu’un qui les fasse travailler, n’ayant pas la capacité ou la facilité pour y parvenir seuls. On peut évoquer enfin les multiples tentations qui sont proposées aux jeunes : jeux vidéos, ordinateurs, etc. qui les écartent du travail : dans ce cas, l’intervenant du soutien scolaire est celui qui va mettre l’enfant au travail.
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